Sunday 27 April 2014

Français : la dixième semaine

    Bien, j'ai passé cette semaine en écrivant mon devoir mensuel. C'était très difficile. Il a fallu que j'écrive entre 500 et 600 mots mais les mots m'ont manqué donc j'ai ajouté un peu de citations. J'écrivais assez longtemps : il m'a pris six heures environ. Heureusement je l'ai fini et envoyé et je peux maintenant m'inquiéter du devoir prochain.
    En outre j'ai fait un peu d'exercices. Il y en a quelques qui sont durs pour moi. Par exemple j'ai horreur de ceux dans lesquels il faut trouver un mot qui manque. S'il y a les mots donnés je peux les faire mais s'il n'y en a pas, je suis bloqué et je ne sais pas franchir cet obstacle. Un autre difficulté qui me gêne c'est quand il faut énoncer la phrase créée de quelques mots fournis en ajoutant les autres. Je les regarde et regarde et je ne sais pas quels mots il me faut insérer donc finalement je jette un coup d'œil sur la réponse et je me demande d'où ils l'ont prise. En effet, je me sens très très stupide.

Tenth week of French
     Well, I have spent this week writing my monthly assignment. It was very difficult. I had to write between 500 and 600 words but I lacked the words so I added a bit of citations. I wrote quite long. It took me about six hours. Fortunately I finished it and sent. Now I can worry about the next task.
    Besides I made few exercises. There are several ones which are very hard for me. For example I don't like the ones in which I have to find a missing word. If there are some given words, I can do that, but if there aren't, I am blocked and I don't know how to overcome this. Another difficulty which worries me is when I have to say a sentence made from some given words adding some more. I watch them and I watch them and I don't know which words to add so finally I take a glance on an answer and I wonder where they got them from. In the effect I feel very, very stupid.

Français : la neuvième semaine

    Cette semaine je faisais beaucoup d'exercices. En plus je continuais mes préparations pour mon devoir mensuel.
    Honnêtement, j'en ai assez de lire tous ces articles sur l'idées principales et directrices, mots-clés, sujets et résumés. Plus que je les lis moins je sais et comprends. J'ai décidé de faire quelque chose d'abord : j'ai copié le texte dont il me faut faire l'analyse sur l'OpenDocument, c'est-à-dire le format .odt, et j'ai commencé par souligner tous les sujets et tous les verbes. Ainsi je l'ai débarrassé de tout ce qui pourrait être superflu et j'ai réduit les phrases au squelette. Il faut maintenant que je trouve ce qui est le plus important dans ce texte et que je fasse une rédaction. Je n'ai aucune idée si ce que je vais faire sera bon mais il faut que je fasse quelque chose. Il n'y a pas du renom sans risque.
    J'avais un tutorat en ligne jeudi pendant lequel on discutera de ce qui est exprimé dans ce texte. Les autres gens étaient aussi confondus. Au moins, j'ai parlé un peu.


Ninth week of French
    This week I did many exercises. Also I continued to prepare myself for my monthly assignment.
    Honestly, I am fed up with reading all these articles about the main ideas, keywords, topics and resumes. The more I read them the less I know and understand. I decided to do something for a starters: I copied the text which I have to analyse to the OpenDocument, that is to the .odt file, and I made a beginning by underlining all the subjets and all the verbs. This way I get rid of everything which would be superfluous and I reduced the sentences to the bones. Now I have to find out what is the most important in this text and write about it. I have no idea whether that what I am going to do will be good but I have to do something. There is no fame without risk.
    I had the tutorial on-line on Thursday during which we discussed about what is told in this text. The other people were confused too. At least I spoke a bit.

Sunday 20 April 2014

Français: la huitième semaine

    Cette semaine je suis allé en Pologne donc je ne travaillais pas beaucoup. J'ai lu quelques articles sur Internet. 
    J'avais écrit « dans l'Internet » mais j'ai jeté un coup d'œil à un dictionnaire pour trouver quelle préposition précéderait le mot « internet ». Pendant ce temps il a fallu que je découvre quelle préposition suivrait le verbe « jeter ». Maintenant je me demande quel temps doit être utilisé dans la phrase précédente : si je me servais de « falloir » au passé composé, devrais-je employer le subjonctif présent ou le subjonctif passé ? Ou peut-être le subjonctif imparfait ? Je ne suis pas sûr. 
    Pourtant une demi-heure est passé et je ne sais pas encore qu'il me faille écrire. Ah, oui, j'ai lu quelques articles sur Internet parce que j'avais besoin de trouver comment on ferait une analyse de texte. Il semble qu'il faille commencer par repérer un sujet de texte et une idée principale. « De quoi s'agit-il ? » : c'est la question qu'on pose le plus souvent. Mais qu'est-ce que c'est la réponse ? Est-ce que c'est un substantif ou une phrase ? Autrement dit : quelle est la forme de la réponse ? Quant à l'idée principale, je n'ai aucune idée comment la trouver ou comment la formuler. 
    En revanche je sais qu'il faut que j'apprenne quelles prépositions précèdent les substantifs ou suivent les verbes.

Sunday 13 April 2014

Français : la septième semaine

    Cette semaine je faisais beaucoup d'exercices. Je faisais de mon mieux mais c'étaient mon pis. Il faudrait que je lise les textes et je trouve des réponses aux questions ou je fasse des résumés ou j'écrive quelque chose. Cependant il est encore difficile pour moi de comprendre les phrases parce que je ne vois pas très souvent les liens entre les mots donc les phrases me semblent des groupes de mots chaotiques. En anglais et en gallois il y a un arrangement strict donc je sais toujours ce que peut s'apparaître. En polonais et en latin il y a des terminaisons qui permettent de lier les mots et de découvrir leurs fonctions syntactiques. Ce n'est pas un cas en français. Un dictionnaire ne m'aide pas parce que les mots français peuvent être à la fois substantifs, adjectifs, adverbes etc. De plus ils ont beaucoup de sens ce qui fait d'une phrase un vrai verrouillage de sécurité. 
   Malgré cela j'ai trouvé le thème très intéressant. On a abordé la laïcité en France. Il est très amusant de voir combien de différences il y a entre la France et la Pologne en ce qui la concerne. Tous les deux pays se disent laïques mais tandis qu'en France c'est une vertu républicaine, en Pologne c'est un vice gauchiste. 
    Il y avait aussi un tutorat en ligne ce jeudi. On pouvait parler un peu mais ce n'est le même que parler en direct.

Sunday 6 April 2014

Français : la sixième semaine

    Je voudrais présenter mon premier devoir mensuel. Je suis très heureux de l'avoir écrire si bien et d'en obtenir 93 points ! Il n'y avait que deux petites erreurs quant aux articles. 
 

     L'histoire moderne de la France déborde de périodes très intéressantes. Pour moi, le plus fascinant est le début du vingtième siècle. Les raisons pour lesquelles je l'ai choisi deviendront évidentes après que j'aurai présenté des événements d'une année, c'est-à-dire 1903, qui était exemplaire non seulement du côté politique de la Troisième République mais aussi du côté de la vie quotidienne de la Belle Époque.

     En 1903 le Président Émile Loubet était très occupé quant à la politique étrangère. En mai il accueillit à Paris le roi du Royaume-Uni, Édouard VII. Ensuite, en juillet, il alla à Londres où il entama les négociations qui entraîneraient vers l'Entente cordiale qui finirait des siècles de conflits entre la France et l'Angleterre. En même temps le président du Conseil Émile Combes travaillait sur la loi de séparation des Églises et de l'État. Ce radical de gauche ne voulut pas que le Vatican eût de l'influence antirépublicaine sur les citoyens français et particulièrement sur l'armée, ce qui fut devenu évident pendant l'affaire Dreyfus. En ce qui la concerne, en avril 1903 un socialiste Jean Jarrès conduisit au relancement du procès grâce auquel le capitaine Alfred Dreyfus serait finalement acquitté et réhabilité en 1906. Malheureusement Émile Zola, mort en 1902, ne vécut pas pour le voir. Ce serait la débâcle réelle pour les antidreyfusards comme Maurice Barrès qui écrivit que Dreyfus fut capable de trahir à cause de sa race, parce qu'il était juif. Tels antisémitisme et antirépublicanisme étaient semés dans les écoles gérées par les congréganistes catholiques. En conséquence Émile Combes fit les fermer et amena à la dissolution de la quasi-majorité des congrégations sur le droit des associations de 1901. Les catholiques y répondirent par les manifestations violentes mais ils ne réussirent pas.

     En revanche les gens ordinaires avaient beaucoup plus d'autres choses à faire que s'occuper de la politique. Dans les photos de la Belle Époque on peut voir les dames et les messieurs qui semblent se parler en se promenant les rues de Paris. Une femme à grand chapeau avec fleurs se demande qui obtiendra le premier prix Goncourt. Son amie avec bel éventail a vu les toiles de Matisse au Salon des indépendants au mi-mars et les compare avec l'Art nouveau de Mucha. Un garçon préfère aller au Moulin rouge rénové. Un autre se dépêche pour voir « Le Vol du grand rapide » au cinéma Pathé. Un vieillard moustachu n'aime pas les trains car il se rappelle du feu à la station Couronnes qui avait tué 84 personnes en août. Pourtant des hommes en gilets s'excitent des voiturettes de Peugeot qu'ils ont vues dans la course Paris-Bordeaux. Les cyclistes sont mécontents parce que c'était Italien qui a gagné le premier Tour de France en juillet. Mais c'est scandaleux, leur dit une vieille madame, ce qu'une femme s'occupe de toute cette science ! Elle pense de Marie Curie qui présente sa thèse de doctorat le 25 juin. Quelqu'un peut-il prévoir qu'elle obtiendra le prix Nobel de physique pour les travaux sur la radioactivité ?

     Alors, ce qui s'était passé en 1903 a affecté beaucoup l'actualité. L'Entente cordiale a été évidemment la mère de l'Union Européenne. Grâce à la loi de séparation des Églises et de l'État la France est devenue laïque. L'œuvre de Marie Curie a ouvert les portes de science pour les femmes. Finalement, sans la Belle Époque la culture de France d'aujourd'hui ne serait pas si riche.

     Pour conclure, c'est à cause de tous ces événements novateurs et révolutionnaires de 1903 que je trouve cette période si fascinante. Effectivement, ils nous montrent qu'il ne faut pas que la révolution soit toujours sanglante.



598 mots




Références :

  • Histoire de France Contemporaine, Paris 1916
  • Maurice Barrès « Scenes et doctrines du nationalisme », Paris, F. Juven, 1902; un extrait en « Francosphères », The Open University 2010.
  • http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Loubet (dernier accès 04 mars 2014)
  • http://fr.wikipedia.org/wiki/Entente_cordiale (dernier accès 04 mars 2014)
  • http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89mile_Combes (dernier accès 04 mars 2014)
  • http://fr.wikipedia.org/wiki/Affaire_Dreyfus (dernier accès 04 mars 2014)
  • http://fr.wikipedia.org/wiki/1903_en_France (dernier accès 04 mars 2014)
  • http://fr.wikipedia.org/wiki/Mode_en_1900 (dernier accès 04 mars 2014)
  • http://fr.wikipedia.org/wiki/Art_nouveau (dernier accès 04 mars 2014)
  • http://fr.wikipedia.org/wiki/1903 (dernier accès 04 mars 2014)
  • http://fr.wikipedia.org/wiki/1903_en_France (dernier accès 04 mars 2014)
  • http://fr.wikipedia.org/wiki/Marie_Curie (dernier accès 04 mars 2014)